Une plume, une "femme habitée", un lecteur heureux

Publié le par André Barizec

Le métier de journaliste est tellement beau... lorsqu'il est fait avec fidélité et élégance. Fidélité au message et aux ondes reçus sur le "terrain". Elégance dans le style et le sens des mots. Je tenais à saluer ce soir le magnifique article d'Annick Cojean Ingrid Betancourt veut "servir", publié dans Le Monde vendredi 4 juillet. Tout y est : le dynamisme du récit, la douceur du style et la spiritualité retranscrite.
Ingrid Betancourt fait couler l'encre des chroniqueurs, bouleverse les coeurs et enchante ceux qui l'écoute et contemple son sourire rayonnant. Jacques Séguéla l'aura repéré, elle est "habitée". Durant sa captivité, son oxygène était sa bible. Comme d'autres ont connu le désert elle ne s'est pas abandonnée au désespoir mais dans les mains du Christ et de notre maman du Ciel, Marie. Au milieu d'un "monde hostile, empli d'animaux dangereux, en premier lieu desquels l'homme", Ingrid s'est nourrie à la Source, de l'Amour de Dieu. Le résultat est merveilleux : une joie rayonnante, une espérance dans le monde renouvelée et ambitieuse, et une démarche de pitié et de pardon envers ses ex-bourreaux.
Quelle leçon de vie.
La vie est une aventure palpitante lorsqu'on se laisse modeler par l'amour. Rien ne peut nous empêcher de la vivre. Notre jeunesse en meurt d'envie. Ne recherchons pas d'aventures de substitution. Le "temple" des opérations c'est notre coeur.

André Barizec
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